Divorce amiable : qui conserve le domicile conjugal ?

En cas de divorce amiable, une question revient constamment : qui conserve le domicile conjugal ? La réponse à cette question varie suivant que le logement familial est la propriété du couple, d’un seul des conjoints ou pris en location. Un autre point important : le couple a-t-il des enfants ? Nous faisons le point sur cet enjeu pratique et juridique.

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Divorcer à l’amiable, et « Pas cher ! »

L’une des principales demandes formulées par les époux ayant pris la décision de divorcer est liée au coût de leur divorce.

En effet, divorcer n’est pas « gratuit », car cette procédure requiert obligatoirement l’intervention de plusieurs professionnels du droit, qu’il s’agisse d’un divorce amiable ou devant le Juge et en premier lieu, l’intervention d’un Avocat par époux.

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L’héritage dans le calcul de la prestation compensatoire des époux

Dans un divorce par consentement mutuel, les époux peuvent en raison de la disparité de revenus entre eux décider qu’une prestation compensatoire sera versée par l’époux le mieux loti financièrement pour permettre à l’autre époux d’affronter en toute sérénité les conséquences financières du divorce. L’article 270 du Code civil prévoit qu’une prestation compensatoire peut être versée si la rupture du mariage crée dans les conditions de vie respectives des ex-époux une disparité.

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Divorcer à l’amiable rapidement : les six clefs

Les cinq clefs pour divorcer à l'amiable rapidement

Dans beaucoup de situations, les enjeux du divorce sont modérés et les époux ont d’ores et déjà arrêté les modalités de leur séparation en amont.

Lorsque les époux ont été correctement informés des conséquences du divorce et souhaitent pour des raisons variées que la procédure soit rapide (remariage/besoin de changer de vie/acquisition immobilière en vue,… etc), cela est en effet possible.

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Divorce amiable et divorce devant le Juge : mon divorce a-t-il la même valeur ?

Divorce devant Juge ou à l'amiable

Dès son dépôt au rang des minutes de l’étude notariale désignée, la convention de divorce a la même valeur qu’un jugement.

Les époux peuvent donc solliciter l’exécution forcée de la convention dès lors que celle-ci a été déposée au rang des minutes du notaire.

Dès son dépôt, la convention de divorce a des effets identiques à ceux d’un jugement de divorce.

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Les conséquences du Règlement (UE) n°2019/1111 du 25/06/2019 en matière de divorce par consentement mutuel

Règlement (UE) n°2019/1111 du 25/06/2019

Le Règlement Bruxelles II bis a été réformé, ce qui a entrainé l’adoption du Règlement (UE) n°2019/1111 du 25 juin 2019 relatif à la compétence, la reconnaissance et l’exécution des décisions en matière matrimoniale et en matière de responsabilité parentale, ainsi qu’à l’enlèvement international d’enfants.

Ce nouveau règlement entre en vigueur le 1er août 2022 au sein des États membres de l’Union européenne.

Les deux principales nouveautés de ce texte très important en matière de divorce par consentement mutuel sont les suivantes :

  1. Reconnaissance au sein de tous les états membres des effets d’un divorce sans juge

    L’article 65 du Règlement (UE) n°2019/1111 du 25 juin 2019 dispose que :

    “Les actes authentiques et les accords relatifs à la séparation de corps et au divorce qui ont un effet juridique contraignant dans l’État membre d’origine sont reconnus dans les autres États membres sans qu’il soit nécessaire de recourir à aucune procédure”.

    Le divorce par consentement mutuel sans juge en droit français sera obligatoirement reconnu au sein des états membres de l’Union européenne. Aucun de ces états membres ne peut invoquer leur ordre public international pour faire échec à une telle reconnaissance en se fondant sur le déjudiciarisé du divorce.

    Les époux d’un état membre souhaitant divorcer ne peuvent choisir librement la France pour divorcer et faire reconnaitre au sein de leur pays de résidence le divorce ainsi prononcé. La CJUE a déjà jugé qu’il n’est pas possible d’insérer dans la convention de divorce une convention sur le choix de la loi applicable au divorce, en application de l’article 5 du règlement Rome III, pour désigner la loi française. La reconnaissance ne pourra s’appliquer aux divorces par consentement mutuel en France que si les juridictions françaises étaient compétentes au regard du règlement (CJUE 20 décembre 2017).

    À cet effet, selon l’article 309 du Code civil dispose : « Le divorce et la séparation de corps sont régis par la loi française :

    – lorsque l’un et l’autre époux sont de nationalité française ;
    – lorsque les époux ont, l’un et l’autre, leur domicile sur le territoire français ;
    – lorsque aucune loi étrangère ne se reconnaît compétence, alors que les tribunaux français sont compétents pour connaître du divorce ou de la séparation de corps ».

    Le nouveau Règlement ne revient pas sur les règles relatives à la compétence juridictionnelle au sein des États membres, en matière de divorce ou de séparation de corps.

    Ainsi, le divorce par consentement mutuel ne pourra être introduit devant un notaire français que si les deux époux sont de nationalité française ou s’ils ont un domicile en France au moment du lancement de la procédure. Si seul l’un des deux a la nationalité française ou la résidence française, l’article 309 dispose que la loi française ne peut régir leur divorce.

  2. Le caractère exécutoire de plein droit des décisions en matière de responsabilité parentale

    L’article 34 du Règlement (UE) n°2019/1111 du 25 juin 2019 prévoit désormais que :

    « Les décisions rendues dans un État membre en matière de responsabilité parentale, qui y sont exécutoires, sont exécutoires dans les autres États membres sans qu’une déclaration constatant leur force exécutoire ne soit nécessaire ».

    Auparavant, afin que soit déclaré exécutoire dans un autre État membre un acte authentique valant divorce par consentement mutuel, la personne devait solliciter la juridiction ou l’autorité compétente de l’État membre d’origine pour qu’elle délivre un formulaire attestant du caractère exécutoire du titre. Puis, la personne devait formuler auprès des autorités compétentes de l’État membre où elle souhaitait voir son exécution, une demande de déclaration constatant la force exécutoire de l’acte dans son ensemble ou, selon le cas, de certaines de ses dispositions.

    L’article 34 du Règlement supprime cette procédure prévue par l’article 41 du Règlement Bruxelles II bis. Les décisions en matière de responsabilité parentale prises ou rendues dans un Etat membre sont exécutoires de plein droit, c’est-à-dire sans aucune autre formalité à accomplir au sein des autres Etats membres.

La généralisation de l’intermédiation financière pour le recouvrement des pensions alimentaires

Intermédiation financière

Quel que soit le type de divorce choisi par les époux, la problématique de la contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants fait partie des contentieux les plus récurrents. Dès lors qu’il existe un lien de filiation établi, cela entraîne obligatoirement un devoir d’entretien dont bénéficient tous les enfants mineurs, ainsi que les jeunes majeurs encore dans le besoin (art. 371-2 du Code civil). En cas de divorce par consentement mutuel, la contribution à son entretien et à son éducation prend la forme d’une pension alimentaire, somme forfaitaire estimée par les parents selon leurs revenus et les besoins de l’enfant. La contribution à l’éducation et à l’entretien peut également prendre une autre forme comme par exemple la mise à disposition d’un bien immobilier.

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Divorce et livret de famille

« Mais que devons-nous faire pour le livret de famille ? »

Post-divorce, la question est régulièrement posée par les futurs ex-conjoints.

En cas de séparation ou de divorce, le livret de famille est généralement conservé par le parent qui obtient la garde des enfants en même temps que les autres documents officiels concernant les enfants (carte d’identité, passeport, carnet de santé…).

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Les divorces par consentement mutuel de ressortissants étrangers

Dans le cadre des divorces par convention de divorce que notre cabinet est amené à rédiger dans lesquels un élément d’extranéité (mariage célébré à l’étranger, époux de nationalité étrangère, lieu de résidence de l’un des époux…) existe, l’attention des époux est portée sur les précautions à prendre pour s’assurer de sa reconnaissance et de son opposabilité à l’étranger.

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